Le rire du plasticien.
Les initiatives ne manquent pas pour sauver l’art en France. Dans le Sud-Est, nous avons créé il y a quelques mois, un cercle de réflexion entre amateurs d’art, galeristes et artistes. Son objectif est la recherche d’une nouvelle approche de la création qui soit à la fois écologique et avant-gardiste.
Nos interrogations : Comment épargner les ressources de la planète ? Comment produire localement des œuvres dont l’impact serait positif sur la biosphère ?
Dans un contexte de crise économique et financière, le premier point était de définir un support de peinture en adéquation avec une économie verte. Dans cette optique, il nous semblait essentiel de mettre en évidence le potentiel considérable de notre région.
In fine, nous avons opté pour un torchis de paille compressée, enrichi de crottin de chèvre, recouvert d’un enduit à la chaux. Il permet de peindre « a fresco » avec des pigments d’origine minérale. Cette idée est à la fois une avancée artistique, économique et sociétale. L’œuvre picturale – quelle que soit sa portée – reste totalement recyclable en agriculture. En effet, la paille et le crottin enrichissent les sols, la chaux régulant le pH des terres acides.
Alors, évolution ou révolution ? Un membre de notre cercle a proposé de baptiser cet art émergeant : l’art contempurin. Nous envisageons dès à présent, de créer une école des bio-arts.
Merci de votre soutien 🙂
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